Le 17 octobre est la Journée mondiale du refus de la misère. Elle est commémorée depuis 1987, année où à l’appel de Joseph Wresinski des milliers de personnes de tous milieux se sont rassemblées sur le Parvis des Libertés et des Droits de l’Homme à Paris, pour affirmer :
« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »
En 1992, le 17 octobre a été reconnue journée internationale par l’ONU. Depuis, partout dans le monde, des personnes se mobilisent pour rappeler publiquement que les hommes peuvent mettre fin à la misère. Salah du Québec nous dit : « Dans cette journée mondiale, il y a une opportunité, que les personnes qui vivent la misère s’expriment devant tout le monde, devant l’État, qu’elles puissent crier : « on a besoin d’aide, besoin de dignité, on est là. On est dans l’humanité. »
En 2019, année du 30ème anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, le 17 octobre est l’occasion de souligner que nous avons besoin « d’agir ensemble pour donner aux enfants, à leurs familles et à la société les moyens de mettre fin à la pauvreté ».
En cette année des Droits de l’Enfant, nous sommes heureux de joindre à notre Lettre aux amis du monde la Campagne lancée par Tapori « Agir Ensemble »
Cette Campagne est un outil que vous pouvez utiliser pour vous préparer au 17 octobre avec des enfants. Elle les invite à partager la vie d’autres enfants qui sont autour d’eux, à travers quatre numéros spéciaux. Dans chacun des numéros, il y a des histoires, des jeux et des activités. Vous n’avez pas besoin d’être un groupe Tapori pour y participer.
Tapori rassemble dans l’amitié des enfants de différents milieux. Ils apprennent d’autres enfants dont la vie quotidienne est différente de la leur, et réfléchissent et agissent pour un monde plus juste qui ne laisse personne de côté.
Par exemple, des enfants nous disent :
« Étudier est un droit. Ne pas pouvoir aller à l’école est une violence. Manger est un droit. La faim est une violence. » (Madagascar)
« Personne n’est supérieur à l’autre. Peu importe qui est qui. Ce qui importe c’est que nous avons la vie en nous. » (Espagne)